Comment trouver une maison
d'édition sérieuse ?

Confier votre livre à un éditeur est un pas important. Vous y avez passé tant d'heures, et tant d'émotions ont été soulevées.

Il est naturel de craindre des arnaques, ou de se méfier de maisons d'édition qui ne réaliseraient pas un travail de qualité pour votre livre.

A quoi reconnait-on une maison d'édition sérieuse ?

Elle est disponible au téléphone pour vous répondre
Elle dispose d'un comité de lecture, en capacité de vous faire un retour oral ou écrit sur votre livre
Elle affiche un catalogue, des livres publiés
On trouve des avis sur les livres, et des avis publiés par les auteurs, sur son site ou sur internet

Avec ces critères, vous serez déjà bien plus en confiance.

Que faut-il craindre chez les éditeurs "non sérieux"

En réalité rien de grave. Il n'y a pas de truand ou de fraudeur parmi le panel des maisons d'édition.

En revanche, le travail est parfois bâclé, l'attention portée à l'auteur faible, et le niveau de partage et d'information faible. In fine, votre livre pourrait ne plus être vos plus grande fierté, regrettant l'absence de travail sur la couverture, ou des erreurs dans la mise en page.

Pour le savoir à l'avance, rien ne remplace un contact, un échange. Posez vos questions librement.

Connaissez-vous Anovi ?

Nous sommes une maison d'édition indépendante, qui a à cœur de réaliser un travail de qualité et de publier puis promouvoir les auteurs de façon professionnelle.

Vous trouverez les avis de nos auteurs ici , et nos livres publiés ci-dessous.

N'hésitez pas à nous contacter au 01 87 20 00 75 pour échanger avec notre équipe éditoriale, ou à soumettre votre manuscrit pour avis du comité de lecture.

Découvrez les livres parus chez Anovi

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Une promesse de comète

Auteur : Abel Bruyas

« La dépression, c’est un état de privilège, de relation intime à la nature du monde. C’est une remise à l’échelle des cartes géographiques qu’on parcourt, ou qu’on pense arpenter. Ça remet les trajets à sillonner sans perspective, sans fioriture, sans anticipation des kilomètres. On pose juste à son rythme un pas après l’autre. Ça pose les gens immobiles tout autour dans le paysage. Eux peuvent bien courir ou se presser, c’est juste qu’ils restent à bonne distance, sans trop savoir vers quoi ils vont et pourquoi avec un tel entêtement. La dépression, c’est un retour au temps qui s’écoule en somme, implacable, sans soubresaut. C’est une émancipation des états désireux, souffreteux ou de manque. Tout est égal. Il n’y a pas d’objet, d’être, ni de lieu en ligne de mire. Il n’y a plus d’endroit où se cacher pour planter sa visée, car partout, tout autour, ça se volatilise, ça se pulvérise, ça rend le champ de vision à trois cent soixante degrés, pas un recoin plus émoussé, plus aiguisé où s’écorcher le regard. C’est pas qu’on ne regarde plus, c’est qu’il n’y a plus à voir. La dépression, c’est un délicat équilibre figé où règne une liberté impitoyable. Et comme tout le monde s’accordait à dire que j’étais dépressif, ces pauvres, ils ne connaissaient pas leur malheur. »

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